par Charles Ribaut
Comme il a été souligné sur ce site à plusieurs reprises, l’attitude vis à vis de la croissance est le principal critère de clivage entre les écologistes et le reste de l’échiquier politique. Le gain de croissance, la recherche d’une croissance perdue, l’idée même qu’une croissance illimitée dans un monde limité peut être durable relèvent du déni de réalité le plus généralement partagé. Ce déni peut porter sur différents maillons de la chaine entre économie et écologie.
Les climato-sceptiques reportent leur déni sur la géophysiologie, le climat ne change pas ou s’il change en tous cas l’homme n’a pas d’effet sur ces changements ; leur cohérence est à ce prix.
La plupart des politiques qui admettent le bien fondé (suite…)