Articles avec le tag ‘fin du monde’

Fin du monde et discours anti-écolo

22 décembre 2012,

par Ghislain Nicaise

Le 21 décembre sur France-Inter, fin du monde oblige, Pascal Bruckner a pu à nouveau pourfendre les écolos semeurs de peur. Il a dit qu’il avait peur “de la culture de la peur” en l’illustrant par la citation de l’article de la revue scientifique Nature de juillet dernier qui évoquait la possibilité d’une disparition de l’humanité au XXIe siècle. Puis plus loin “toutes les dictatures gouvernent par la peur”… “la peur est toujours le chemin vers la servitude”. On voit l’amalgame montrer le bout de son nez, le point Godwin n’est pas loin. Le dérèglement climatique serait “le symptôme et le symbole” de la peur dominante.. (suite…)

Fan-club

10 août 2012,

Bridget Kyoto est partie en vacances mais êtes vous bien certain-e-s d’avoir vu tous ses clips, 43 sont disponibles à cette adresse, à voir et revoir.

Le Manifeste de Bridget Kyoto

3 décembre 2011,

En dérogation à notre règle de ne publier que des textes originaux, nous vous livrons ci-dessous le manifeste de Laure Noualhat, un coup de coeur de la rédaction :

Bonjour,

à travers mon métier de journaliste environnement à Libération, je réfléchis depuis longtemps à une manière efficace d’alerter le grand public sur la catastrophe écologique en cours.

J’écris des papiers depuis dix ans sur le sujet, j’ai collaboré à plusieurs émissions télévisées d’écologie et j’en ai proposé d’autres dans l’espoir saugrenu de toucher le plus grand nombre.

A la télé, on m’a répondu :

« L’écologie, on n’en veut pas, c’est trop anxiogène. Les annonceurs veulent du positif. Quant au public, il veut du fun. Alors laissez-le consommer tranquille, il a déjà bien assez de problèmes comme ça. La réalité écologique, les espèces, la pollution, le réchauffement, tous vos trucs, là, ça l’ennuie. Ça l’indispose, même »

Alors, un jour, je me suis dit que, puisque le journalisme ne suffisait pas, je passerai par la dérision. J’ai inventé Bridget Kyoto et tourné ses premières vidéos.

Bridget est comme nous, désespérée par le crasse aveuglement de notre “civilisation” mais elle est trop sérieuse pour ne pas en rire. D’elle-même et du reste. Pour ne pas pleurer.

Elle cultive la vie, l’autodérision, l’absurde et se moque de tout, y compris de l’écologie et de ceux qui la font ; elle plaisante depuis le pont du Titanic qui s’incline. Il n’y a pas assez de canots de sauvetage pour tout le monde, de toute façon.

Mais surtout, Bridget a besoin de VOUS :

Exposez-la sur vos pages, e-mailez-la, relayez-la sur Facebook, faites-la connaître, PARTAGEZ SES VIDEOS, critiquez-la, donnez-lui des frères, des sœurs, du bouche à oreille, du bouche à bouche, n’importe quoi, mais FAITES DU BRUIT, du bruit médiatique, du bruit tout court mais du bruit, pour qu’au moins, on entende un peu le chant de Bridget Kyoto, petite sirène d’alarme.

Bien à vous,

Laure Noualhat

le 25 novembre 2011