par Jean Diharsce
Jean-Luc,
Je te connais bien, très bien, depuis longtemps. Du temps où nous traînions nos guêtres chez les minoritaires du PS. J’ai appris de toi deux choses : ton incontestable pouvoir de séduction personnel et collectif sur les autres. Avec de vraies valeurs. Mais aussi, et c’est peut être le face de ce côté pile, ton ego surdimensionné… Je je je… Peux-tu honnêtement dire aujourd’hui que tu n’as aucune ambition personnelle et que tu lâcheras le pouvoir dès que tu seras élu, alors que tu es en permanence dans le one man show ?
C’est toi l’obstacle aujourd’hui Jean-Luc. Toute ton attitude est de détruire ce projet de gauche écologiste unie. Qui est aujourd’hui possible avec Hamon et Jadot. Tu mets des préalables, des conditions, tu insultes à tour de bras… (ils pensent quoi les électeurs du PS quand tu leur dis qu’ils sont fidèles à un cadavre ?).
Réveille-toi, Jean-Luc. Si tu as réellement envie que les choses changent vraiment (et sur la base de presque tous les points de ton programme…), si tu veux vraiment éviter les droites extrêmes… ferme ta gueule… va discuter, trouvez un accord et répondez à ce souffle qui monte. Tu n’as pas le droit de trahir ce que tu dis être le combat de ta vie.
Je t’aimais bien camarade, mais je ne voterai jamais pour toi, dans ces conditions. Parce que je te connais trop bien. Et que tu auras une sacrée responsabilité devant ceux qui t’aiment bien quand même. Et comme fossoyeur, pardon mais je préfère celui de Brassens. J.D.