par Michèle Valmont
En nous rendant au Théâtre de la Huchette pour assister à sa dernière production “La poupée sanglante” d’après Gaston Leroux, adapté en comédie musicale par Didier Bailly et Eric Chantelauze, nous nous réjouissions tant on a vu là-bas des spectacles de grande qualité.
Pour une fois, le plaisir n’était pas au rendez-vous. Est-ce dû à l’attente excessive dans la rue, désormais habituelle bien qu’incompréhensible puisque on devrait, me semble t’il, connaître le minutage précis des deux pièces précédentes qui se jouent depuis 50 ans ?
Ou bien la chaleur vraiment insupportable dans la salle qui crée un climat peu propice à la détente ? Toujours est-il que cette adaptation musicale ne nous a pas entièrement séduits.
Résumer en une heure et demie un roman-feuilleton de quarante épisodes est certes une gageure. En résumé rapide: en 1923 à Paris un horloger fabrique un automate à la beauté idéale, Gabriel, qui fascine sa fille Christine, en même temps courtisée par un charmant jeune homme, Jacques, et attirée par un homme à la laideur monstrueuse, Bénédict, qui va être à tort soupçonné des meurtres de plusieurs femmes et guillotiné. (suite…)