“Nous ne comprîmes pas le sens de ce premier plongeon écologique,
j’avais entendu parler des lemmings qui, en masse, se précipitaient des falaises…
Puis baleines et dauphins s’échouèrent, les abeilles crevèrent,
le gibier allait au devant des chasseurs, à l’abattoir, on vit agoniser les derniers ours,
les vaches brûler sur des bûchers purificateurs…
Bientôt ne restèrent que quelques espèces, les plus rusées, les plus résistantes:
les cafards, les humains, les scorpions…”
A ce point de son discours apocalyptique, Georges se tut…
Nous n’osions plus respirer… Il se servit un peu de cette délicieuse charlotte à la mangue
(avec son coulis de framboises)…
Nous étions sauvés!