Par Michèle Valmont
Un chef-d’œuvre d’intelligence, de sensibilité, sur Arte hier soir 18 avril « The secret life of words ».
Son auteure, une catalane née dans les années 60 et qui vous jette à la figure des images d’une intensité rare.
Ca se passe dans le huis clos d’une plate forme pétrolière avec une oie, et deux personnages centraux : un grand brûlé entre vie et mort, momentanément aveugle et une infirmière sourde et mutique qui révèle finalement une aventure terrifiante à Sarajevo.
C’est simple, linéaire, inattendu. Ca finit bien, mais la vie finit-elle jamais ? A voir, à revoir.
Remercions Arte pour ses choix de grande qualité presque chaque soir. Quand on voit les chaînes étrangères, on se félicite de la qualité des chaînes nationales françaises. Et pourvu que Sarkozy une fois parti on conserve sa remarquable décision de chasser presque complètement la publicité des heures de grande écoute.