par Christophe Chelten
Les vice-présidents du parti les Républicains font état de ces chiffres dans le Figaro du 6 mars 2018.
Depuis 1975, deux millions et demi de personnes ont quitté les zones urbaines pour s’établir sur de territoires ruraux. Depuis 1999 la croissance démographique est plus forte en zone rurale… 25% de Français vivent à la campagne… 51% des Français vivent dans une commune de moins de 10000 habitants.
On peut en conclure ce que l’on veut, sinon que l’instinct peut guider des individus intoxiqués par un mode vie frénétique à aller retrouver le rapport fondamental de l’homme avec sa terre, son terroir…
Il est évident qu’en cas de chocs climatiques prévisibles ou de rupture dans les flux tendus de l’économie urbaine, les campagnes offrent des possibilités de résilience, inenvisageables dans les villes. On se souvient du soutien de la France rurale pendant l’occupation allemande.
S’agit il d’un choix plus radical? De changer de rythme de vie, d’offrir des conditions d’éducation et de santé meilleurs pour les enfants?
Une nouvelle civilisation peut elle naître de la non fatalité des villes?