Nous avons vu le spectacle de Bob Wilson exprimant sur le scène de l’Athénée les angoisses de Samuel Beckett dans Krapp’s last tape.
C’était en décembre dernier, mais nous n’avons pas alors jugé utile d’en parler.
Wilson était admirable dans son interprétation et la mise en scène d’un texte volontairement débile.
Ses jeux lumineux et sonores étaient totalement réussis.
Mais pourquoi s’épuiser sur un monologue aussi faible?
Est-ce la fascination d’un autiste sublimé devant une pensée des limbes?
On sortait de là ébloui et frustré.
En colère.
Voilà pourquoi nous n’en avions pas parlé en son temps.
Michèle Valmont